jeudi 27 mai 2010
J’étais dans le désert….
Salut à tous fidèles lecteurs!!
Etes-vous prêts à vous plonger dans la suite des aventures de vos globe-trotteuses préférées???…. (brouhaha d’enfer….)
Ok, alors c’est parti!!
Souvenez-vous lors de notre dernière visite sue le blog, nous vous avions parlé de nos péripéties aquatiques, eh bien c’est un tout autre monde que nous avons traversé après avoir quitté la côte Est de l’Australie.
10kg de Provisions, plus de 25litres d’eau, 2 jerrycans d’essence, et une bonne carte routière: c’est parti pour un road trip sur les terres les plus hostiles du pays! Un périple qui durera 10jours sur près de 8000kms de bitume…
Première étape: il faut rallier Townswille (se situant sur la côte Est) à Alice springs (en plein centre du pays)
C’est par un temps sec que notre gentil van avale les kilomètres d’asphalte…la route est si droite que le moindre virage est signalé par un panneau. Le paysage est semblable sur des centaines de kilomètres, tellement qu’on en vient à se demander si on avance vraiment, ou bien est-ce un rêve??Quelques panneaux nous indiquent les prochaines « villes », ou plutôt stations essence car ce que l’on croyait une ville sur la carte, n’est en fait qu’une station qui fait office de poste, bar, bureau de tabac, épicerie et de temps en temps hotel! C’est dans ces moments-là qu’on se dit, ouais le trou du c.. du monde, j’y suis en plein dedans..! Allez Hop le plein et taillo taillo, ils ont l’air trop bizarres ici!!
Traverser les grandes plaines arides du pays fini par être lassant, aucun être vivant à la ronde, quelques voitures se croisent de temps à autre, on est si peu nombreux sur la route, qu’au moindre passage d’un véhicule, nous ne manquons pas de nous saluer!! Ca surprend au début, mais on s’y fait vite, ça devient un jeu entre automobilistes!!!
Notre premier arrêt dans la civilisation se fait à Mount Isa: ville minière, pas très reluisante, mais depuis presque 3 jours, on a vécu hors du temps, donc on est contentes de pouvoir se commander une bonne « toni peperonni » chez Domino’s pizza!!! On recharge les provisions, on passe 2 ou 3 textos pour prévenir que nous sommes bien en vie, et c’est reparti..3 jours de route jusqu’à Alice Springs!
Il faut savoir que notre petit van, du haut de ses 19ans, roule en moyenne à 100km/h quand Cécile conduit, et seulement 90km/h quand c’est moi (oui j’avoue, je roule comme une mémé!!et alors??), et comme nous ne voulons pas rouler de nuit, on stoppe vers 18h00 environ, le temps d’atteindre une aire de repos correcte, ou nous pourrons dormir tranquille!
J’ajoute également que les aires de repos de l’outback australien ne ressemblent en rien à nos aires de repos françaises: il y a juste de quoi garer une 10aine de véhicules la plupart du temps, il y a une ou deux tables pour manger, parfois des toilettes et de l’eau mais ce n’est pas toujours le cas!
Et la dernière chose que nous n’avons pas chez nous mais que les Australiens ont sont: (roulement de tambours)
LES MOUCHES!!!!!
Par centaines, par milliers, tu ne sais pas d’où elles sortent mais elles, elles savent où t’es!!!Un pied en dehors du van et c’est l’invasion!!si encore elles se posaient juste sur toi, mais non elles viennent dans ta bouche, dans tes oreilles, dans tes yeux et le pire de tout, c’est que quand tu les chassent du revers de ta main, elles reviennent se poser exactement au même endroit, d’où le surnom qu’on leur a trouvé: les mouches boomerang!!!
Aucun guide, aucune brochure ne te parle de ces f..king mouches…un véritable enfer…le seul moyen de les éviter, attendre que la nuit tombe…comme par enchantement, elles disparaissent d’un coup…on a du donc faire comme tout le monde, s’acheter des filets qu’on se mettait sur la tête…pas très pratique pour manger tout ça!!
Nous arrivons à Alice Springs un lundi matin, je m’en souviens comme si c’était hier, et nous cherchons un camping indiqué dans notre guide. En même temps, on profite de ce retour à la civilisation pour allumer le portable, qui sonne aussitôt: c’est Sydney et Tifaine, un couple de français avec qui on a sympathisé là où on travaillait et avec qui nous avons gardé contact depuis. Ils viennent eux aussi d’arriver à Alice Springs mais depuis Melbourne, donc depuis le sud, dans le camping que l’on cherchait!! Le hasard fait vraiment bien les choses!!
On décide de passer 2jours ensembles, et après tant de kilomètres, ça va nous faire du bien de nous poser un peu!
Au programme: farniente, farniente, farniente!! Au bord de la piscine!!ah voilà, là on se sent vraiment en vacances!!il fait près de 35degrés, rien de tel qu’un petit plongeon pour se rafraichir!!
Le soir nous décidons de nous faire un resto typiquement australien: l’Overlander Steakhouse! Renommé pour ses viandes du bush!! Au menu pour Cécile, viande de kangourou, de chameau, ému et crocodile!!tout un programme!!pour moi ce sera un bon rumsteak d’1kg, que je partage évidemment avec Syd!!
Et depuis le début, je vous dis qu’une malédiction nous suit, je ne vous mens pas: on se trouve donc dans une des régions les plus sèches d’Australie, il a fait une chaleur torride toute la journée, et devinez quoi?pendant que nous attendons nos plats, on entend un orage gronder dehors. On se dit, bon c’est qu’un orage de chaleur, rien de grave, il ne va tout de même pas pleuvoir, pas ici…aussitôt dit…
La pluie dehors est si forte qu’on a du mal à se parler, et au bout de quelques minutes, des gouttes traversent le plafond…jusqu’à ce que les gouttes se transforment en cascade le long du mur au fond du resto!!!les clients se retrouvant trempés se déplacent, les serveurs paniqués, retirent toute la déco, bref c’est l’évènement: il pleut à torrent dans le resto!!
Notre table est épargnée, et nous observons toute cette agitation avec un large sourire…il ne doit vraiment pas pleuvoir souvent ici, vu l’étanchéité du toit!!
L’orage passe, et tout rentre dans l’ordre dans ce resto vraiment très animé!!
Nous regagnons nos vans respectifs pour rentrer au camping, et dans les rues d’Alice Springs, nous hallucinons ou presque: des dizaines et des dizaines d’aborigènes, de tout âge et de tout sexe sillonnent les rues, en zigzag, éméchés, titubant devant nos véhicules, on se doit d’être vigilant, plusieurs d’entre eux frôlent le van, on dirait qu’ils veulent se jeter sous nos roues….
témoignage du problème le plus sérieux de la population aborigène: l’alcool.
Petite rétrospective succincte pour ceux qui n’auraient pas entendu parler de leur histoire:
Fin du 18ème siècle, les anglais débarquent sur ce qui deviendra l’Australie. Ils se retrouvent face à un peuple plutôt pacifique, qui croit au pouvoir de la Terre, de la Nature et des animaux.
Et malheureusement, comme avec les indiens d’Amérique, les anglais s’approprient cette terre sauvage, en massacrant le peuple aborigène qui n’a pas les moyens de se défendre face aux colonisateurs, et se retrouvent contraints à quitter leur terre d’origine pour se replier dans les zones arides, qui n’ont que peu d’intérêt.
Au cours du 19ème siècle mais surtout au 20ème, les « blancs » enlèvent les enfants des aborigènes, pour je cite « intégrer ce peuple à la vie occidentale ».
Ce n’est qu’à la fin du siècle dernier, soit à l’échelle historique, hier, que le gouvernement australien s’est « excusé » pour tous les malheurs causés au peuple aborigène(à juste titre ils ont crée un jour férié le «sorry day »), en leur réattribuant des terres et en leur versant une sorte de pension! Et voilà d’où vient le souci. Donner de l’argent, c’est bien, aider à leur réintégration, ce serait mieux.
Que puis-je faire avec de l’argent, si je n’ai pas de situation, ou très peu de moyens pour y arriver??? Je me laisse entraîner par les autres à boire, pour oublier que je suis issu d’un grand peuple à qui on a volé ses terres, mais qu’on ne veut pas intégrer dans cette société « blanche »…
Est-ce que cette histoire vous rappelle quelque chose de familier???
Je suis sûre que oui…
Nous gardons cette image des aborigènes errant dans les rues, en espérant qu’il n’en va pas de même pour toute leur communauté, ce que nous espérons découvrir plus tard, en visitant plusieurs sites qui leurs sont consacrés.
Deuxième étape: Alice Springs-Kings canyon
Très prochainement….
lundi 26 avril 2010
ON THE ROAD ...
Avis à tous les accros du Blog: vous allez avoir votre dose!
Nous voici donc de retour sur le blog après deux mois sur les routes australiennes.
Après avoir bazardé nos affaires de boulot, fait du tri afin de nous alléger pour le voyage, nous avons donc pris la route en direction du Nord et de la zone tropicale.
Au début, nous n’avons fait que des sauts de puces, longeant la côte sur une centaine de kilomètres, passant par la charmante baie de Town of 1770, où les explorateurs anglais ont débarqués une semaine avant les français! (et dire que l’Australie aurait pu être française…), puis Agnes Water, dernier spot de surf de la côte, puisqu’après commence la Grande Barrière de Corail. Je ne voudrais surtout pas gâcher votre lecture mais je dois malheureusement vous avouez que nous étions talonnées de près par les gros nuages..petit à petit ils nous ont rattrapées alors que nous n’étions qu’à 200kms de notre point de départ. On dira que c’est la faute à pas de chance!
Prenant notre mal en patience, en écumant les livres restés en attente pendant notre période de « dur labeur » (oui j’insiste!), nous avons décidé de prendre le taureau par les cornes, nous avons donc repris la route! Les temps orageux ont un certain charme que tout le monde n’a pas la chance de voir, et na!!
Nous arrivons à Rockhampton et par la même occasion, nous passons au-dessus du Tropique du Capricorne…et ce n’est pas une légende, la végétation change carrément après cette ligne invisible. Nous profitons de notre arrêt pour visiter le jardin botanique de la ville, magnifique au passage, ainsi qu’un petit zoo, habité par les kangourous, les koalas et des milliers d’araignées de toutes sortes, de quoi vous faire froid dans le dos!!
En nous rendant au centre d’information touristique, nous tombons sur un dépliant qui propose de séjourner et de participer à la vie dans une ferme de la région, …un seul regard entre nous et nous signons!!!C’est parti pour 4jours dans le Bush!!
Entre monter à cheval, à moto, partir dans les champs rassembler le bétail, nourrir les veaux, traire les vaches et collecter les œufs de poules, on était ravies! La vie au grand air, des espaces immenses, des prés s’étalant à perte de vue, un vrai régal pour les bonnes citadines que nous sommes!!
La fille des fermiers, la trentaine passée, est une force de la nature, toute menue mais implacable quand il s’agit de trier les vaches, les bœufs, à coup de « Hep!!Hep! »…on attendait le « Hi!Ha! » mais il est pas venu, ça doit être américain.
Le dernier jour, on a même eu le droit de faire le tour de la propriété de 600hectares à moto et toutes seules, ouais, comme des grandes!!Voilà pour l’épisode ‘petite maison dans la prairie’!!
Ensuite nous nous sommes rendues à Airlie Beach, point de départ pour les croisières sur l’Archipel des Whitsundays. Pas de chance, le soleil nous a une fois de plus fait défaut, et pire, on a eu une alerte au cyclone. Plutôt que de s’envoler, on a préféré prendre la route, et fuir le mauvais temps, nous décidons d’y revenir plus tard quand le cyclone sera passé,
Après quelques centaines de kilomètres, nous arrivons à Cairns, la capitale du nord du Queensland. Nous trouvons un camping sympa, pas loin du centre-ville, où nous restons une semaine. Pourquoi??c’est très simple: le jour où nous arrivons, il fait une chaleur torride, le soleil est là, quoi de mieux pour nous redonner le moral??Au hasard de notre visite dans la ville, nous passons devant une boutique de didgeridoos où le vendeur Marc(charmant) nous interpelle et nous propose un cours gratuit. Il était tellement sympa que nous sommes restées avec lui tout un après-midi. On a même fait une session de djumbe endiablée, où même les passants s’arrêtait pour nous écouter.(comment on se la pète là!!)
Le lendemain matin, nous partons faire la plongée sur la Grande Barrière de Corail, grand soleil, la mer est calme, tout va bien. Après une heure et demie de bateau, à l’instant même où il jette l’ancre, le ciel se couvre et tout d’un coup, oh!des gouttes!!!encore…..je vous le dis, une malédiction plane au-dessus de nos têtes..mais bon, une fois les combis de plongée sur le dos et dans l’eau, ça n’a plus trop d’importance…
Le récif est peuplé de milliers de poissons qui gravitent autour de nous, c’est très impressionnant, on se croirait dans un aquarium géant, voire même dans Le Monde de Némo….par certains endroits, on découvre pas mal de corail mort, dû à plusieurs facteurs: cette partie du récif est peu profond, donc exposé aux marées, bien sûr il y a le tristement célèbre réchauffement climatique, mais aussi l’Homme, ( donc nous), qui malgré toutes les précautions abîme le corail, en amenant des milliers de touristes tous les jours avec des bateaux plus gros les uns que les autres. Il faut savoir que dans le prix d’une plongée, vous payez une taxe écologique reversée à des organismes publics qui s’occupent du maintien de la Grande Barrière…mais ne faudrait-il pas limiter l’accès à ces zones pour mieux les préserver??Je ne suis pas là pour vous emmener dans un débat, ce n’est pas le but du blog, mais tout ça mérite tout de même réflexion…nous ne sommes pas que de simples touristes, juste là pour consommer et engraisser la patte de l’industrie touristique sans se poser de questions ou faire comme si, mais entre la frustration de milliers de touristes qui n’auraient plus accès au récif, la perte financière, la disparition de milliers d’emplois générés par ce business et la sauvegarde d’une faune et d’une flore unique au monde, il faut croire que les « Australiens » ont fait leur choix….c’est triste mais c’est la réalité…
Pour conclure, je dirais que cette sortie sur la Grande Barrière avait un goût à la fois doux et amer, car effectivement c’est une chance de pouvoir observer le plus grand aquarium naturel du monde, mais on se sent comme à l’usine, tout ça est 1peu fait à la chaîne et on a trouvé ça dommage…à moins bien sûr d’avoir un porte-feuille bien garni et de pouvoir s’offrir une plongée privée, mais alors là, on est dans le domaine du « ah, non, désolé, c’est trop cher pour nous, pour le même prix je paie mon loyer et mes factures pour le mois, merci quand même!! »
Comme je vous l’ai dit plus haut, le mauvais temps est arrivé et s’est installé sur la côte de tout le Queensland, du coup on se retrouve un peu coincées dans nos projets et notamment pour les fameuses Whitsundays.
Donc la semaine se passe, et à votre avis qu’est-ce qu’on fait quand il pleut et qu’on habite dans un van, eh bien on va faire les boutiques!!!!
A la fin de la semaine, et après quelques déboires mineurs le jour du départ avec le van(rien de grave mais on a eu peur d’avoir une grosse panne encore!ah, ces vieilles voitures, elles sont capricieuses…), nous sommes donc reparties pour Airlie Beach où cette fois, nous avons pu partir 3jours en croisière sur un voilier, autrefois bateau de pêche au homard en Tasmanie. Quel plaisir de voguer au gré du vent et dans un silence si reposant..Nous avons eu une fois de plus la joie de découvrir les habitants colorés des eaux australiennes, et une fois la nuit tombée, d’observer les milliers d’étoiles sans aucune autre source de lumière à des kilomètres à la ronde…cette croisière nous a vraiment ravies, ainsi que l’équipage et le groupe avec qui nous sommes parties!
Après ça, bye bye les petits poissons et l’océan, en route pour le ‘no man’s land‘!
Point trop n’en faut, chers lecteurs, votre dose est pour l’instant suffisante, alors ne soyez pas tristes et restez aux aguets pour la suite des aventures de vos voyageuses intrépides!!!
A très vite …
lundi 15 mars 2010
Globe-trotter
Salut à tous chers amis, parents et fidèles lecteurs des « bouibouis »!
Cela fait belle lurette que nous ne vous avons pas écrit, pardonnez-nous de vous avoir laissés sans nouvelles aussi longtemps, mais nous avons des circonstances atténuantes, ces trois derniers mois ont été assez chargés!
Si mes souvenirs sont bons, nous vous avions expliqué notre travail dans les champs, qui selon les périodes ou plutôt la météo, a varié.
Il faut savoir déjà que jusqu’à Noël, nous n’avions pas connu la pluie! Eh bien ce fût chose faite, car après le réveillon la pluie ne s’est pas arrêtée durant 15 jours! Pas une minute de répit, de la pluie et encore de la pluie sans jamais s’arrêter, c’était assez désagréable, mais comme à tout, on s’y est faites!
Il faut dire que Janvier et Février sont les mois les plus humides dans cet état, et nous n’y avons pas échappé! On a eu quelques jours de repos à cause de la pluie, mais derrière on a eu deux fois plus de travail, car les tracteurs ne pouvant pas fonctionner, il a fallu faire plein de tâches, à la force de notre poigne! Entre planter les piquets de 2mètres à la main, tirer les fils en marchant pieds nus dans la boue ( que les pieds nus, on se calme….!), creuser des tranchées dans les rangées pour que l’eau s’écoule, et planter les tomates à quatre pattes pendant 9 heures d’affilées, je peux vous assurer que ce fut un excellent moyen de se délester d’un peu de matière graisseuse..et oui elles ont maigris, bientôt, elles vont perdre un os!
Bref on était assez fières de nous, même si on a pas encore la carrure de Schwarzy (en même temps, berk, ce serait pas beau), on s’est pas mal débrouillées pour 2 nanas presque trentenaires!! (ouille c’est horrible de penser à ce putain de 3 et de ce 0 qui va avec!)
On a fait des heures qu’on ne pourra jamais faire légalement en France, mais c’était bon pour le porte-monnaie! La plus grosse semaine qu’on est faite a été la dernière, pour finir en beauté évidemment, où nous avons totalisé 63heures de travail sur 7jours, pas mal non??
Ceci expliquant cela, voilà la raison principale de notre absence sur le blog, et comme ils diraient ici, « sorry mates » (trad.: « désolé les copains »)
Histoire de mieux se rendre compte, voici notre « vis-ma-vie » d’ouvrière agricole:
4h30: le réveil sonne!!
5h30: départ pour les champs
6h00: embauche avec le soleil levant
15h30: débauche
16h00: retour au camping, décrassage, préparation des bouteilles d’eau et des sandwiches pour le lendemain
18h00: 1 cigarette accompagnée d’un soda, d’un jus ou au mieux d’une bière
19h00: il fait nuit noire…déjà…préparation du repas par Cécile évidemment…
20h00: dîner servi et englouti
20h30: dans le meilleur des cas on est au lit, mais le plus souvent c’est l’heure pour moi de faire la vaisselle
21h00: on essaie de lire…
21h02: on ronfle…!
A tout cela s’ajoute également les courses et l’essence 2 fois par semaine (oui, chaque déplacement est calculé, il faut faire 15kms aller-retour à chaque fois!), et la virée sur internet de temps en temps…
Attention on ne se plaint pas, nous avons apprécié de vivre de cette manière pendant ces 3 mois, car on savait qu’on ne vivrait plus jamais comme ça! C’est un rythme à prendre, le rythme des fermiers australiens…
Le travail des champs fut pour nous une excellente expérience, difficile par moments niveau physique et puis les conditions météos variaient entre grosses températures et pluie, tout ça vraiment très différent de ce qu’on a déjà vécu en France. « C’était beaucoup de physique mais aussi du mental! » dixit Jean-Claude le CRS de Pékin Express 2009!
Ce que j’ai oublié de mentionner, c’est qu’au cours du dernier mois, le van étant tombé en panne, nous en avons profité pour prendre quelques jours de vacances, et nous sommes parties avec un couple de français rencontrés à Childers sur FRASER ISLAND. Plutôt que d’en faire une description interminable, je vous invite à retrouver les photos sur le facebook de Cécile. J’ajouterai que le trip en 4x4 c’était plutôt sympa et pour le côté sauvage, on était servies!!
On a fini de bosser le 27 février pour être précise, on a attendu quelques jours que le mauvais temps passe, eh oui toujours cette foutue malédiction qui nous poursuit dès qu’on est en vacances, on a pris nos cliques et nos claques et on est parties!
Voici maintenant plus de 10jours que nous sommes sur les routes, et on apprécie énormément la liberté d’aller où le vent nous mène avec le van!
La suite de nos aventures ce sera au prochain message, oui on vous en garde un peu sous le coude, histoire de vous tenir en haleine!! Alors soyez aux aguets, surveillez votre boîte mail, le blog peut s’alimenter d’un moment à l’autre!
On vous embrasse très très fort, à très vite, et comme ils diraient ici, SEE YA LATER MATES!!!!!!!!
Cela fait belle lurette que nous ne vous avons pas écrit, pardonnez-nous de vous avoir laissés sans nouvelles aussi longtemps, mais nous avons des circonstances atténuantes, ces trois derniers mois ont été assez chargés!
Si mes souvenirs sont bons, nous vous avions expliqué notre travail dans les champs, qui selon les périodes ou plutôt la météo, a varié.
Il faut savoir déjà que jusqu’à Noël, nous n’avions pas connu la pluie! Eh bien ce fût chose faite, car après le réveillon la pluie ne s’est pas arrêtée durant 15 jours! Pas une minute de répit, de la pluie et encore de la pluie sans jamais s’arrêter, c’était assez désagréable, mais comme à tout, on s’y est faites!
Il faut dire que Janvier et Février sont les mois les plus humides dans cet état, et nous n’y avons pas échappé! On a eu quelques jours de repos à cause de la pluie, mais derrière on a eu deux fois plus de travail, car les tracteurs ne pouvant pas fonctionner, il a fallu faire plein de tâches, à la force de notre poigne! Entre planter les piquets de 2mètres à la main, tirer les fils en marchant pieds nus dans la boue ( que les pieds nus, on se calme….!), creuser des tranchées dans les rangées pour que l’eau s’écoule, et planter les tomates à quatre pattes pendant 9 heures d’affilées, je peux vous assurer que ce fut un excellent moyen de se délester d’un peu de matière graisseuse..et oui elles ont maigris, bientôt, elles vont perdre un os!
Bref on était assez fières de nous, même si on a pas encore la carrure de Schwarzy (en même temps, berk, ce serait pas beau), on s’est pas mal débrouillées pour 2 nanas presque trentenaires!! (ouille c’est horrible de penser à ce putain de 3 et de ce 0 qui va avec!)
On a fait des heures qu’on ne pourra jamais faire légalement en France, mais c’était bon pour le porte-monnaie! La plus grosse semaine qu’on est faite a été la dernière, pour finir en beauté évidemment, où nous avons totalisé 63heures de travail sur 7jours, pas mal non??
Ceci expliquant cela, voilà la raison principale de notre absence sur le blog, et comme ils diraient ici, « sorry mates » (trad.: « désolé les copains »)
Histoire de mieux se rendre compte, voici notre « vis-ma-vie » d’ouvrière agricole:
4h30: le réveil sonne!!
5h30: départ pour les champs
6h00: embauche avec le soleil levant
15h30: débauche
16h00: retour au camping, décrassage, préparation des bouteilles d’eau et des sandwiches pour le lendemain
18h00: 1 cigarette accompagnée d’un soda, d’un jus ou au mieux d’une bière
19h00: il fait nuit noire…déjà…préparation du repas par Cécile évidemment…
20h00: dîner servi et englouti
20h30: dans le meilleur des cas on est au lit, mais le plus souvent c’est l’heure pour moi de faire la vaisselle
21h00: on essaie de lire…
21h02: on ronfle…!
A tout cela s’ajoute également les courses et l’essence 2 fois par semaine (oui, chaque déplacement est calculé, il faut faire 15kms aller-retour à chaque fois!), et la virée sur internet de temps en temps…
Attention on ne se plaint pas, nous avons apprécié de vivre de cette manière pendant ces 3 mois, car on savait qu’on ne vivrait plus jamais comme ça! C’est un rythme à prendre, le rythme des fermiers australiens…
Le travail des champs fut pour nous une excellente expérience, difficile par moments niveau physique et puis les conditions météos variaient entre grosses températures et pluie, tout ça vraiment très différent de ce qu’on a déjà vécu en France. « C’était beaucoup de physique mais aussi du mental! » dixit Jean-Claude le CRS de Pékin Express 2009!
Ce que j’ai oublié de mentionner, c’est qu’au cours du dernier mois, le van étant tombé en panne, nous en avons profité pour prendre quelques jours de vacances, et nous sommes parties avec un couple de français rencontrés à Childers sur FRASER ISLAND. Plutôt que d’en faire une description interminable, je vous invite à retrouver les photos sur le facebook de Cécile. J’ajouterai que le trip en 4x4 c’était plutôt sympa et pour le côté sauvage, on était servies!!
On a fini de bosser le 27 février pour être précise, on a attendu quelques jours que le mauvais temps passe, eh oui toujours cette foutue malédiction qui nous poursuit dès qu’on est en vacances, on a pris nos cliques et nos claques et on est parties!
Voici maintenant plus de 10jours que nous sommes sur les routes, et on apprécie énormément la liberté d’aller où le vent nous mène avec le van!
La suite de nos aventures ce sera au prochain message, oui on vous en garde un peu sous le coude, histoire de vous tenir en haleine!! Alors soyez aux aguets, surveillez votre boîte mail, le blog peut s’alimenter d’un moment à l’autre!
On vous embrasse très très fort, à très vite, et comme ils diraient ici, SEE YA LATER MATES!!!!!!!!
Inscription à :
Articles (Atom)